Le sandwich à emporter, roi de la pause déjeuner

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2,35 milliards : c’est le nombre de sandwichs vendus en France en 2017. Le sandwich à emporter se montre iéal pour nos modes de vie contemporains. Au pays de l’entrecote frites et autres coqs au vin, le sandwich garde une place de prédilection tant pour la pause déjeuner que pour une snacking plaisir, à tout moment de la journée.

L’indetronable jambon-beurre

On l’appelle aussi Parisien, sans doute à cause du jambon de Paris. Qu’on se le dise, le jambon beurre se mange aux quatre coins de l’hexagone. Monument du patrimoine gastronomique, il est le sandwich le plus consommé en France : 1,2 milliard ont été dévorés l’an dernier, en france. Casse-croûte des hommes forts des Halles de Paris à la fin du 19e siècle, il se composait à l’origine de jambon à l’os, saumuré et cuit dans un bouillon. Indémodable, il est toujours présent dans les boulangeries-pâtisseries, en version classique ou revisitée.

Le sandwich, marqueur de l’évolution de la société 

Si, chez les Anglo-saxons, le sandwich constitue un véritable repas au déjeuner comme au dîner ; en France et jusqu’à une époque récente, il était assimilé à un casse-croûte pris par les ouvriers pendant leurs pauses ou à un pique-nique consommé lors d’un voyage. Dans les années 1930, il fût très populaire chez les ouvriers qui le mangaient à l’usine ou au bistro. Taillé dans de grandes miches de pain, le sandwich était alors garni de pâté, saucisson ou fromage. C’est à l’après-guerre que la consommation du sandwich se généralise à toutes les classes sociales. Il se raffine : la baguette se substitue au gros pain et le jambon au pâté, les crudités font leur apparition. Aujourd’hui, pains du monde et recettes ethniques donnent de véritables lettres de noblesses à nos sandwichs. Et ils se consomment même servis en assiette, au restaurant.

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