La france et même l'Europe connaissent depuis le début des années 2000, un frémissement pour les maisons en bois. En effet, la mise en chantier de ce type de construction connaît un engouement réel, appuyé par les discours environnementaux. Le marché de la fabrication de maison en bois est bel et bien lancé, même s'il reste compliqué. Les constructeurs se partagent désormais un marché qui séduit tant les clients les plus écologistes que les Péri-citadins en quête de bien-être mais moins l'acheteur classique.
Un marché en crise de croissance
Les maisons en bois sont plutôt sur le haut et le moyen de gamme et coûtent environ 10% plus cher que le béton. Seule exception : les maisons en bois en kit pour autoconstructeurs, mais ils ne sont pas légion. Abaisser les coûts pour conquérir une clientèle plus modeste supposerait une préfabrication d'éléments en bois en usine sur de gros volumes, et la filière n'est pas assez industrialisée pour cela. Le bois progresse dans le logement collectif, mais son gros marché, la maison individuelle, recule. Ainsi, en 2016, les 2000 entreprises du secteur bois ont réalisé 3,6 milliards d'euros sur le total de leurs activités – construction bois incluse -, soit seulement 3 % de moins qu'en 2014. Le nombre d'entreprises est resté constant. Même si elles ne représentent que 3 % du chiffre d'affaires et des effectifs du bâtiment, témoignent du caractère encore marginal de cette filière en France.
Woodrise, premier sommet mondial du bois
Lors de Woodrise, premier sommet Mondial de la construction en bois qui s'est tenu en 2017 à Bordeaux, la France a pu faire preuve de volontarisme en présentant des constructions en bois de grande hauteur. En effet, l'aménageur bordelais Euratlantique a lancé deux tours de logements en bois – Hypérion et Silva – qui seront livrées en 2020. Elles sont parmi les plus hautes au monde, avec plus de quinze niveaux et une taille de 50 mètres.
Comme quoi, la construction en bois à de l'avenir quelle que soit sa taille…
