Les critères importants à prendre en compte lors de la réalisation d’un devis pour enterrement

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Lorsqu’une famille perd un de ses membres, elle fait appel à une entreprise de pompes funèbres pour organiser les funérailles. Pour une sélection judicieuse de l’entreprise retenue, il faut s’assurer de consulter plusieurs devis. Ce document doit contenir certains éléments essentiels pour ne pas être rejetés.

Le transport du corps du défunt avant la mise en bière

Encore appelé « transport à visage découvert », il consiste à déplacer le corps du lieu du décès à la chambre funéraire. Il se fait avec un véhicule spécialisé, agréé et équipé d’un caisson réfrigérant.

Ce service est valable strictement dans les 48 heures après le décès même si le corps a subi des injections de produits formolés. Il nécessitera des soins de conservation du corps pour les longues distances. Ce service est à exclure en cas d’autopsie.

Le transport du corps du défunt après la mise en bière

C’est le déplacement du corps du lieu de mise en bière au lieu de culte, cimetière ou crématorium avec un corbillard. D’autres moyens de déplacement (voitures, avions) peuvent être utilisés lorsque le corps du défunt doit être transporté à l’étranger. Le rapatriement du corps exige certaines formalités telles que le certificat de décès et parfois des soins de conservation.

La fourniture d’un cercueil

Comme le souligne la législation (l’art. R.2213-15 du CGCT), la fourniture du cercueil est obligatoire pour l’inhumation et la crémation. Le cercueil à fournir par l’entreprise des pompes funèbres devra être destiné à un seul corps. Toute fois, la loi permet certaines exceptions, par exemple réunir plusieurs enfants mort-nés de la même mère. Ou encore un cercueil pour un ou plusieurs enfants mort-nés avec leur mère également décédée.

Le cercueil devra se composer d’une cuvette étanche biodégradable, de 4 poignées et d’une plaque d’identification du défunt. La plaque renseignera sur les noms, prénoms, les années de naissance et de décès. En France, il est exigé que la conception des cercueils se fasse sans composants solvants. La loi n’exige pas la conception des cercueils avec capiton. Toute fois, par respect pour le défunt, les cercueils en sont couramment équipés.

L’épaisseur du bois du cercueil devra être de 22 mm comme l’exige le législateur (CGCT, art. R. 2213-25). Cette épaisseur pourra être diminuée à 18 mm pour deux raisons. La première, si le mode de funérailles adopté est la crémation. La seconde, lorsque la durée du transport est inférieure à 2 heures (ou 4 heures en cas de soins de conservation). Précisons tout de même que les accords de Berlin sur le transport des corps internationaux imposent des épaisseurs minimales de 30 mm, alors qu’une épaisseur minimale de 20 mm est imposée par les accords de Strasbourg.

Le législateur n’a pas aussi fait allusion à une essence particulière du bois à utiliser. Les bois durs, tendres, exotiques peuvent donc être utilisés. Compte tenu de leur résistance quasi nulle, l’aggloméré et le carton peuvent servir à la fabrication de cercueils destinés à la crémation.

L’inhumation

Généralement, l’inhumation se déroule dans un cimetière communal sur une concession funéraire (parcelle de terrain) acquise par une famille. Elle peut aussi exceptionnellement et sous certaines conditions se dérouler sur terrain privé (article L 2223-9 du CGCT). L’inhumation sur domaine privé exige certaines conditions. La première est que le domaine doit être hors de l’enceinte de la ville ou du village et à une certaine distance. La seconde c’est l’obtention de l’autorisation du préfet du département. Enfin, pour les personnes qui ne se retrouvent pas dans les deux cas précédents, l’inhumation se fait dans le carré des indigents.

L’inhumation se fait en trois grandes étapes : l’arrivée du cercueil au cimetière, le transport du cercueil jusqu’au lieu d’inhumation par des porteurs et la mise en terre du défunt et prières si appropriées. La dernière étape se fait toujours dans un cimetière par les employés des pompes funèbres. À la fin de la cérémonie, les employés du cimetière procèdent à la fermeture du caveau.

Lorsqu’il s’agit de l’inhumation d’une urne après crémation, l’inhumation peut se dérouler au cimetière dans un caveau familial, dans un monument cinéraire ou dans une caverne.

La crémation

C’est le processus par lequel on fait brûler le corps du défunt. Elle se fait dans un crématorium équipé de four spécifique. Le four chauffé à près de 900 °C réduit en cendre le corps du défunt. Elle se fait en deux étapes.

Au cours de la première étape, le cercueil est introduit dans le four puis chauffé pendant environ 2 heures. Les proches sont conduits dans un salon du crématorium pour se recueillir. S’ils en ont fait la demande, les proches peuvent assister à la crémation.

La seconde étape consiste à sublimer et placer les cendres dans un « cendrier ». Le cendrier est ensuite placé dans une urne funéraire et remis à la famille. L’urne munie d’une plaque devra renseigner sur les noms et prénoms du défunt ainsi que le lieu de crémation.

Voici donc les principaux critères à prendre en compte lors de la réalisation d’un devis pour un enterrement par un service de pompes funèbres.

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