Un bon bailleur ne dort pas sur ses lauriers

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Vous possédez plusieurs bien immobilier et souhaitez mettre à profit ceux-ci en les louant. Petit tour d'horizon sur le locatif.

Quoi, comment, qui ?

S'il s'agit d'un appartement, plusieurs opportunités s'offrent à vous :

  • location vide
  • location meublée (classique ou saisonnière)

Il est important de bien choisir selon ce que vous souhaitez réellement, les saisonniers seront de courte durée et vous disposerez de votre bien pendant les périodes les plus creuses par exemple l'hiver pour un appartement dans le sud. Contrairement à une location classique régis par un bail qui vous contraindra à une durée plus longue. De même, si votre logement est proche d'une citée étudiante, un meublé peut être une solution intéressante et qui justifiera un loyer plus important que pour une location vide.

Le plus compliqué reste de trouver le bon locataire, renseignez-vous scrupuleusement de sa solvabilité grâce à la constitution d'un dossier comportant une copie de sa pièce d'identité, bulletins de salaire (avis d'imposition), son contrat de travail ou attestation employeur, voire les 3 dernières quittances de loyer de son ancien logement. Autant de garanties qui peut vous éviter des déconvenues.

Exonération

Un point capital pour le bailleur est bien entendu les avantages et gains que peuvent lui offrir ses biens immobiliers. Se pencher sur les différents statuts de loueur est une bonne idée pour voir aux mieux quels bénéfices, il peut en tirer. Par exemple le statut de loueur en meublé professionnel appelé LMP est sans doute le plus intéressant d'un point de vue défiscalisation. Il prend en compte les charges, dépenses de travaux, intérêts d'emprunt qui seront à déduire de vos revenus globaux et donc baissent le montant de vos impôts. De plus, on oublie la taxation sur les plus-values immobilières et à l'impôt sur la fortune immobilière. C'est tout bénéf' ! Le hic, pour être LMP, il faut être inscrit au Registre du commerce et des sociétés, les recettes doivent être de minimum 23 000 € par an et dépasser le total de vos autres revenus professionnels et investir minimum 450 000 €. Il est évident que seuls les investisseurs avec de solides moyens peuvent y prétendre.

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